Affiche Sport

Ces sacrées disputes dans la cour de récréation ou chaque enfant mets ses petits bobards en compétition. Alors forcément, les papas reviennent souvent comme sujet de comparaison sur le ring de l’éloquence infantile. Impossible à croire que les autres papas soient les meilleurs…

Sous la plume de Goscinny et le crayon de Sempé, le Petit Nicolas nous entraîne dans sa paisible vie de gamin des années 50, inspirée des souvenirs nostalgiques du duo d’auteurs. Des histoires qui nous ressemblent et qui nous rassemblent, racontées à travers les mots et les yeux de l’enfance, paradis perdu de l’insouciance. Alors finalement, si sa bande de copains, ses parents, sa maîtresse et son surveillant sévère nous paraissent toujours aussi familiers, c’est peut-être parce que le Petit Nicolas reste cet éternel ami d’enfance avec qui on rit encore aujourd’hui. 

La danse classique et le ballet font partie des thèmes récurrents de Sempé. Sur cette couverture du 23 mars 1987, une jeune ballerine présente ses pas sous l’œil aiguisé de sa professeure. Bras levé elle a des airs de statue de la liberté, tandis que l’ombre de ses camarades dessine un reflet proche de celui de la Skyline dans l’Hudson River. 

Les artistes du collectif The Parisianer transforment les petits moments du quotidien en grands exploits sportifs et célèbrent les valeurs universelles du sport

Rebond d’espoir. L’artiste Mark Ulriksen signe des Unes du New-Yorker depuis plus de 25 ans, dont cette couverture du 21 mai 2021. Passionné de sport, l’artiste se plait à dépeindre les athlètes comme figés dans une action décisive où le mouvement et le temps se suspendent. Ici, cette rencontre entre les Nets de Brooklyn et les New York Knicks annonce la prochaine saison de basketball, où les tribunes pourront de nouveau être emplies de la ferveur des supporters et supportrices (tristement remplacés par des fans virtuels sur écran pendant la pandémie). Un heureux présage de retrouver les joueurs Kevin Durant, Kyrie Irving et James Harden sur le terrain, représentés ici en contre-plongée pour surligner la démesure de ces géants qui tutoient les sommets et les filets. 

Pour sa cinquième collaboration avec The New Yorker, le 11 mars 2019, l’artiste Gayle Kabaker nous montre une femme élégante dévalant les pentes en ski hors-piste, accompagnée de ses trois chiens. Cette œuvre semble être un hommage à sa région d’adoption, les monts Berkshire, dans le Massachusetts, où elle apprécie peindre, à l’abri de l’agitation urbaine. Et ne serait-ce pas son chien Charlie que la dessinatrice a aussi représenté en pleine course aux côtés de cette aventurière des montagnes ?